Baoussalat et’tih / (La boussole de l’errance)

Production du Théâtre National Algérien-2013

Fiche technique :

Texte : Montage poétique d’un recueil de nouvelles d’Abderrezak Boukebba

Montage :Ali Abdoun et Lamis Saidi

Mise en scène et scénographie : Ali Abdoun

Distribution : Sofiane Attia, (dans le rôle d’El Walhy), Djamila Bahr  (Shahrazade) et Sali  (Chaïtana)

Résumé :

Dans Le  montage poétique « Baoussalat et’tih » (la boussole de l’errance), adaptation, d’Ali Ali Abdoun  (également metteur en scène et scénographe) et Lamis Saidi ,d’un recueil de nouvelles de Abderrezak Boukebba, dans une mise en scène de Ali Abdoun,El Walhi, romancier et poète de son état,vit un conflit interne provoqué par « Shahrazed » et « Chaïtana ».

El Walhi, romancier et poète de son état,vit un conflit interne provoqué par « Shahra-zed » et « Chaïtana », deux muses représentant deux styles d’écriture qui s’opposent créant l’éparpillement de soi et laissant l’envie de s’exprimer dans la perplexité, entre le conservatisme dogmatique de l’une, et l’incitation à donner libre court à ses idées de l’autre. Dans un lyrisme poétique, l’une après l’autre, les deux muses y vont de leurs argumentaires usant de métaphores et de tournures dans une éloquence véhémente et persuasive qui entraîne un sentiment de rupture intérieure dans l’âme ,en peine, d’El Walhy. Chaïtana, entretenant la dualité avec Shahrazed, fait valoir le corps d’El Walhy ,dans un langage émaillé de suggestions érotiques, réveillant des tentations qui disqualifieront les exigences de sa rivale. Le talent et l’amour finiront par l’emporter sur le conservatisme archaïque donnant ainsi l’élan lyrique nécessaire au poète pour exprimer ses états d’âme dans une liberté quasi absolue.