Mise en scène par Ziani Cherif Ayad, la pièce de Carlo Goldoni – « Le Molière italien » « Arlequin, valet de deux maîtres », d’après une traduction du dramaturge Abdelkader Alloula (1993) est une coproduction du Théâtre national algérien et du Théâtre régional d’Oran.
Arrangement :Mohamed Bourahla / Assistant m/s :Abbas Mohamed Islam
Scénographie et Costumes :Arezki Larbi / Composition Musicale :Sensabyl Beghdadi / Création Lumière : Chaker Yahiaoui
DISTRIBUTION :
Pantalon : Mohamed Haïmour / Lombardi :Mahfoudh El Hani / Brighella :Abbès Mohamed Islam / Arlequin :Mostefa Meratia / Smeraldine :Nesrine Belhadj / Silvio : Mohamed El Amine Rara / Clarisse :Amina Belhocine / Florindo :Youcef Gouasmi / Béatrice :Fatma Belhamici
Musicien :Sensabyl Beghdadi / Porteur :Khaled Abdi / Porteur : Mustapha Chaib
Résumé :
Elle reprend, à sa façon, l’imbroglio créé par la compromission du mariage de Clarisse et de Silvio, – Les enfants du marchand Pantalon et du docteur Lombardi -, par l’annonce par Arlequin de la présence de son maître Federico, initialement, promis à Clarisse et considéré comme mort. Federico, par ailleurs, est sa sœur Béatrice déguisée en homme et à la recherche de son amant Florindo, accusé du meurtre de Federico.
Cette situation se compliquera du fait qu’Arlequin, serviteur de Béatrice, entrera au service de Florindo. Il s’ensuivra une série de quiproquos et de revirements qui provoquent le rire et font l’essence du théâtre comique.
Cette pièce est, également, une page de critique sociale qui évoque le sort des femmes et des domestiques, dont la thématique demeure d’actualité. Reprise, dans le cadre du théâtre de répertoire, le défi, pour l’équipe artistique ,était, à partir d’une approche de l’universalité et du devoir de mémoire,de réaliser une pièce ouverte sur la création et la contemporanéité, et qui soit un divertissement ayant du sens, c’est-à-dire qui ne soit ni trivial ni une distraction.