Enta li Ktelt El Wehch

(C’est toi qui a tué le monstre)

Production du théâtre nationale algérien-1971 

  • FICHE TECHNIQUE 
  • Œuvre: Enta li Ktelt El Wehch (C’est toi qui a tué le monstre) de Ali Salem,
  • Adaptateur : Mustapha Kateb
  • Auteur Dramaturge :
  • Metteur en scène : Allel El-Mouhib
  • Décor Scénographie
  • Distribution : Amor Tiane, Farida Amrouche, Benmekadem Mohamed, Sissani, Boukassi Abdelkader, Benguettaf M’hamed, Adrar Mohamed, Hadj Ismael, Nadia Fethi, Nadia Talbi,  Tajer Abdelkader, Benmohammed Mohamed, Chaker Abdeslem, Asmane Fethi, Mimouni Fatma Zohra, Allel El-Mouheb, Madjid Grairia, Demraoui Mohamed, El-Ayeb Slimane, Benbouzid Mohamed El-Abbès, Bouzerrara Zoheir, Boudheb Bachir, Lachâa Rabah, Kezdarli, Tayeb Abou Hassan, Nemri Hamid.

 

  • Résumé :

Enta li Ktelt El Wehch (C’est toi, qui a tué le monstre) de Ali Salem,  une adaptation de Mustapha Kateb, mise en scène de Allel El Mouhib.  Elle traite des thèmes de  conflits socio-politiques,l’ absence de vie démocratique, etc.  C’est une comédie mêlée de tragédie.

La pièce se résume ainsi : Un animal monstrueux et furieux désole le village et nul n’ose se mesurer à lui. Un chevalier errant, armé de pied en cap ainsi qu’un Amadis arrive dans les lieux. Le brave héros, sans craindre le danger  de ce périlleux et fier animal se propose à venger la population du village et de se débarrasser de lui à la  condition, pour prix de sa vaillance, une femme deviendra sa récompense . Il demande à épouser la femme la plus riche du lieu, par intérêt personnel, et non pas  la cité qui propose cette même récompense, au nom de l’intérêt collectif. Le héros triomphant obtient sa récompense et épouse la femme la plus belle de la cité.  Le récit est trop funeste.

La pièce aborde la situation des sociétés arabes après la défaite de juin 1967. L’Histoire éclaire, en quelque sorte, le présent. De nombreux dramaturges arabes, par crainte de la censure, recourent à des faits historiques pour évoquer le présent ,souvent, décevant. Le comique est obtenu en partie grâce au grotesque, et à l’emploi de techniques relevant du bas-comique.  Le tout est interprété dans un type de comique qui relève, davantage, du théâtre de la foire, dans la tradition de la commedia dell’arte.