Ma Yenfaa ghir essah

(Seule la vérité compte)

Production du Théâtre National  Algérien – 1965

Fiche technique :

Ecrivain : Mahieddine Bachetarzi

Metteur en scène : Habib Ridha

Distribution : Hassan Hassani, Tayeb Abou-El-Hassane, Kateb Malek Eddine, Ali Abdoune, Benaissa Ahmed, Djamila, Farida Amrouche, Fatiha berbir

Résumé :

Ma Yenfaa ghir essah ( Seule la vérité compte), écrite par  Mahieddine Bachetarzi, mise en scène de Habib Réda est une pièce satirique. Elle s’attaque aux vices , aux extravagances et au mensonge, dans un dessein de corriger la société de ce mal, qui la gagne  et dont les conséquences sont ruineuses.

La pièce raconte l’histoire de Si Allel, qui se détourne vers le mensonge et qui perd pied avec la réalité. Il finit par épouser la fille d’une famille bourgeoise et occuper un poste très élevé.  Son mensonge pathologique, ses désirs insensés et pernicieux le poussent même à renier ses parents, parce qu’ils sont pauvres. Il se fait passer pour tout le monde  qu’il vient d’une famille très à l’aise et riche financièrement. Il va jusqu’à affirmer que son père est un homme de savoir et qu’il entreprend même des recherche en astronomie dans une grande université égyptienne, alors qu’il n’est qu’un simple travailleur qui gagne sa croûte à la sueur de son front.

Mais la vérité est lente et elle finit toujours par rattraper le mensonge. A la fin, la vérité éclate et le menteur n’a gagné de ses mensonges et fumisteries que le  mépris, le dédain et une mise à l’écart par la société. La morale de la pièce est que le mensonge se découvre toujours et qu’il a des conséquences sur nos relations avec les autres, mais également sur notre relation avec nous-mêmes.