(MORT D’UN COMMIS VOYAGEUR)
Production du Théâtre National Algérien – 1987
Fiche technique :
- Texte : Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller
- Mise en scène : Belhaj
- Distribution : Sid Ali Kouiret, Keltoum, Rabah Lachaa, Boualem Bennani, Abdelmadjid Rabia, Mustapha Kasdarli, Larbi Zekkel, Driss Chekrouni, Ammar Maarouf, Fatma Zohra Mimouni, Nadia Talbi
Résumé :
Mettre au jour six thèmes associés à la vente : l’argent, la mobilité, la conquête, le client, l’apparence,et la motivation. Force est de constater leur permanence dans les représentations sociales, comme leur systématique remise en cause par les gens.
L’action se passe quelque part non loin de Brooklyn, dans les années 40.
La pièce raconte l’histoire d’un sexagénaire, qui exerce la profession de commis voyageur depuis plusieurs décennies. Il est marié avec une femme au foyer, et ils ont deux enfants adultes. La pièce se déroule sur différents temps : les personnages évoluent au présent mais interviennent également au gré des fantasmes, des rêves ou des réminiscences du personnage central. Le commis voyageur est un homme fatigué, qui a mené une vie épuisante de commis voyageur et qui se trouve face à ses échecs et ses désillusions quant à la nature humaine. Tout au long de la pièce, il se remémore ses espoirs et ses bonheurs, mais aussi les difficultés qu’il a eues à affronter le monde des affaires Tout a changé, particulièrement, et confronte le commis voyageur à son incapacité à évoluer pour maintenir la performance qu’on attend de lui. Son absence de résultats l’a conduit à une situation financière délicate qui le plonge dans l’anxiété. Il préférera mourir à la fin de la pièce, non seulement pour permettre à ses enfants de toucher son assurance décès mais aussi, peut-être, parce qu’il se considère au bout de l’existence qu’il souhaitait mener.