Qu’est ce qui vous a motivé à l’écriture de ce texte, dont vous avez également assuré la mise en scène ?
Mon souhait était de m’éloigner des normes et des attentes traditionnelles, tout ce qui est conventionnel en fait. Je me considère comme un rebelle face à l’écriture prévisible, dont le public sait d’avance comment l’histoire va se terminer. Les événements de cette pièce sont inspirés d’un fait réel survenu dans la wilaya de Constantine, où une statue a été volée dans une section du FLN et dont certaines parties ont été retrouvées abandonnés dans une écurie des mois plus tard.
Pourquoi avoir choisi de traiter du thème des arts plastiques, en particulier ?
Le point de départ aurait pu être n’importe quel autre domaine, comme celui d’un romancier, d’un poète ou même d’un journaliste. Mais pour moi, l’essentiel est de partir d’une histoire réelle, tout en abordant des questions liées à la liberté et à l’expression des opinions divergentes.
Est-ce un hommage à la liberté de création ?
Effectivement, c’est le message central de toutes mes créations théâtrales : la liberté de création est la valeur fondamentale qui guide mon travail.